Alors vous allez tout de suite vous dire « Pfff, encore un truc de dépressif où on va lire que la mort c’est mal et toutes ces conneries » mais non ! Je vais simplement parler de la mort en exprimant mon point de vue sur certaines choses et en analysant mon rapport avec elle.
La première fois que j’ai été confronté à la mort, ce fut pour le décès de mon grand père paternel. Un homme que je voyais finalement peu (les étés seulement) et avec qui j’avais des rapports assez… Distants. Il était assez froid même si je pense qu’il nous aimait. Il était pareil avec ses enfants (si ce n’est pire) et reproduisait ce schéma sur nous. Je ne peux donc pas dire que j’étais proche de lui. Et pourtant, j’ai été bouleversé en apprenant sa mort. Enfin… Ma première réaction a été une envie de rire… Je pense que c’est un mécanisme de défense. Quand on est enfant et que l’on tombe, les adultes disent « bravo ! » en riant pour ne pas qu’on pleur (et ça marche super bien !) et du coup je pense que je fais la même chose quand j’apprends un décès. Dans ma tête je tombe et je ris pour ne pas avoir mal. Heureusement, avec l’âge, le rire est contrôlable, même s’il m’arrive de sourire (j’ai alors l’envie de me gifler tellement que j’ai honte de sourire dans un moment pareil).
Le souci est que du coup j’appréhende qu’on m’annonce un décès car je dois sur-jouer la surprise pour pouvoir contrôler ce rictus infernal ! Les « oh mince ! » et autres exclamations, ponctuent souvent mes réactions pour que le visage suive le côté dramatique de l’expression.
L’autre souci étant « les autres » et quand je dis cela, je parle bien entendu des proches du défunt. C’est très difficile pour moi de leur parler et de les réconforter dans ces moments là. Etant de nature très pudique, je ne dévoile que très rarement mes émotions et lors d’un décès, je me prends un tsunami d’émotions dans la figure et je n’arrive pas à faire face, je me noie ! Je ne peux pas gérer les émotions des autres si je n’arrive déjà pas à gérer les miennes ! Du coup, je reste souvent silencieux, j’attends que les larmes aient fini de couler, je peux éventuellement prêter mon épaule pour faire barrage aux glandes lacrymales. Il est souvent important d’être en contact physique avec la personne qui souffre pour lui montrer qu’elle n’est pas seule. Seules quelques phrases me viennent, qui apportent que très peu de réconfort du fait de leur banalité.
Cela m’amène à parler du contact physique. C’est quelque chose qui, du fait de ma pudeur déjà évoquée, est très difficile pour moi (ça en fait des choses difficiles non ?). J’aurais souvent envie de prendre les gens dans mes bras pour les consoler mais peu de personnes ont le droit de m’inonder de leurs larmes car il faut que je connaisse la personne depuis longtemps et qu’il y ait déjà eu des contacts physiques autres qu’une bise pour dire bonjour ou une poignée de main. Autant dire que les candidats se font rares !
Mais ce n’est pas pour autant que je suis indifférent face à la mort, je ne sais simplement pas gérer émotionnellement cette information. J’ai beaucoup de peine pour les gens, beaucoup d’empathie. Mais je n’arrive pas à les consoler comme je le voudrais !
Pour finir un petit mot sur ma mort. Pour l’instant (peut être du fait de ma jeunesse) je n’en ai pas peur. Je ne crois en rien et cela n’aide pas car je ne peux pas me dire que j’irai au paradis, mais tant pis. Une fois mort, je deviendrai un petit tas de cendres et plus rien ne se passera. J’espère juste que j’aurai marqué quelques esprits pour que mon existence n’ai pas été vaine. Je n’attends pas grand-chose de la vie. Seulement un peu de confort et de joie. La mort n’est qu’une étape (la dernière) et même si je ne suis pas pressé d’y être, je sais que je n’ai pas le choix.
La première fois que j’ai été confronté à la mort, ce fut pour le décès de mon grand père paternel. Un homme que je voyais finalement peu (les étés seulement) et avec qui j’avais des rapports assez… Distants. Il était assez froid même si je pense qu’il nous aimait. Il était pareil avec ses enfants (si ce n’est pire) et reproduisait ce schéma sur nous. Je ne peux donc pas dire que j’étais proche de lui. Et pourtant, j’ai été bouleversé en apprenant sa mort. Enfin… Ma première réaction a été une envie de rire… Je pense que c’est un mécanisme de défense. Quand on est enfant et que l’on tombe, les adultes disent « bravo ! » en riant pour ne pas qu’on pleur (et ça marche super bien !) et du coup je pense que je fais la même chose quand j’apprends un décès. Dans ma tête je tombe et je ris pour ne pas avoir mal. Heureusement, avec l’âge, le rire est contrôlable, même s’il m’arrive de sourire (j’ai alors l’envie de me gifler tellement que j’ai honte de sourire dans un moment pareil).
Le souci est que du coup j’appréhende qu’on m’annonce un décès car je dois sur-jouer la surprise pour pouvoir contrôler ce rictus infernal ! Les « oh mince ! » et autres exclamations, ponctuent souvent mes réactions pour que le visage suive le côté dramatique de l’expression.
L’autre souci étant « les autres » et quand je dis cela, je parle bien entendu des proches du défunt. C’est très difficile pour moi de leur parler et de les réconforter dans ces moments là. Etant de nature très pudique, je ne dévoile que très rarement mes émotions et lors d’un décès, je me prends un tsunami d’émotions dans la figure et je n’arrive pas à faire face, je me noie ! Je ne peux pas gérer les émotions des autres si je n’arrive déjà pas à gérer les miennes ! Du coup, je reste souvent silencieux, j’attends que les larmes aient fini de couler, je peux éventuellement prêter mon épaule pour faire barrage aux glandes lacrymales. Il est souvent important d’être en contact physique avec la personne qui souffre pour lui montrer qu’elle n’est pas seule. Seules quelques phrases me viennent, qui apportent que très peu de réconfort du fait de leur banalité.
Cela m’amène à parler du contact physique. C’est quelque chose qui, du fait de ma pudeur déjà évoquée, est très difficile pour moi (ça en fait des choses difficiles non ?). J’aurais souvent envie de prendre les gens dans mes bras pour les consoler mais peu de personnes ont le droit de m’inonder de leurs larmes car il faut que je connaisse la personne depuis longtemps et qu’il y ait déjà eu des contacts physiques autres qu’une bise pour dire bonjour ou une poignée de main. Autant dire que les candidats se font rares !
Mais ce n’est pas pour autant que je suis indifférent face à la mort, je ne sais simplement pas gérer émotionnellement cette information. J’ai beaucoup de peine pour les gens, beaucoup d’empathie. Mais je n’arrive pas à les consoler comme je le voudrais !
Pour finir un petit mot sur ma mort. Pour l’instant (peut être du fait de ma jeunesse) je n’en ai pas peur. Je ne crois en rien et cela n’aide pas car je ne peux pas me dire que j’irai au paradis, mais tant pis. Une fois mort, je deviendrai un petit tas de cendres et plus rien ne se passera. J’espère juste que j’aurai marqué quelques esprits pour que mon existence n’ai pas été vaine. Je n’attends pas grand-chose de la vie. Seulement un peu de confort et de joie. La mort n’est qu’une étape (la dernière) et même si je ne suis pas pressé d’y être, je sais que je n’ai pas le choix.
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