jeudi 30 janvier 2020

Premier post !


Bonjour et soyez les bienvenus sur ce blog.
L'intérêt de ce blog ? Aucun, si ce n'est me permettre de raconter ce qu'il me passe par la tête (et que j'ai le courage / le temps d'écrire !)
Il vous est possible de commenter pour me critiquer en bien ou en mal, m'aider à avancer, et pour tout ce que vous voudrez d'autre ! (euh non, pas d'insultes...)

En espérant que le fait de lire mes "articles" vous aideront au moins à passer un peu de temps.

Bonne lecture !

(Vous noterez que les messages les plus récents sont placés en premier, après celui ci... Impossible de mettre dans l'ordre inverse d'où la date improbable de cet article d'intro pour qu'il reste en premier)

lundi 26 avril 2010

Texte du soir

Petit texte écrit en vitesse ce soir pour exprimer un peu ce qu'il se passe dans ma tête... :

Un sentiment de tristesse m'envahit
Mais pourquoi ce nuage noir si soudain ?
Peut de temps avant je souris
et maintenant j'ai du chagrin.
Peut être que quelqu'un me manque
quelqu'un qui me rend heureux.
Mais pourquoi suis-je blindé comme un tank,
que mes sentiments ne se dévoilent pas mieux ?
J'aimerai pouvoir comprendre ce qu'il se passe en moi,
et que je puisse enfin prendre ma vie en main
sans rester à la regarder comme au cinéma,
et commencer à faire des projets pour demain !
Tout ceci me parrait pour l'instant surréaliste,
mais un jour j'y parviendrai c'est sûr !
Même si pour celà je dois dresser une liste,
je franchirai chaque étape afin de désosser cette armure.
Le vide que je ressent au fond de moi
sera remplacé par beaucoup d'amour.
Ajoutez à celà des rires et de la joie
et je pourrai enfin percevoir les beaux jours.

dimanche 7 février 2010

Humeur humeur...


Mon humeur est tellement variable en ce moment, que le temps d'écrire un peu pour en parler, elle a déjà changé.
Donc on va faire un petit résumé de la semaine, ça ira plus vite !

Le début de semaine a été assez chaotique : grosse pression puis grosse colère contre une fille au travail. Les deux étant liés, car je ne me serais pas autant énervé si tout s'était bien déroulé mais c'est un autre débat. Le souci est que, pour ne pas plomber l'ambiance, j'ai serré les dents et je n'ai rien dit et du coup j'ai gardé une grosse rancœur !
Ce qui a influé sur le milieu de semaine. Il a rimé avec prise de tête et colère envers des gens que j'aime et tout ça, je pense, parce que la pilule n'était pas encore digérée par mes intestins déjà remplis de malbouffe. On dit des choses qu'on regrette ensuite, on crie, on pleure même ! (oui certains hommes pleurent...) Et au final on se réconcilie (et heureusement !)
Le milieu de semaine a été ponctué par une très bonne soirée qui m'a remis sur pieds en un rien de temps ! Bonne ambiance et rires aux éclats ont étés deux termes bien significatifs ce soir là.
Et ensuite, le doute est venu s'installer. Pourquoi, comment ?... Toutes ces questions qui rôdent dans votre tête sans jamais trouver une seule réponse. J'en ai fait les frais cette semaine, bien plus que d'habitude (car je me pose TOUT LE TEMPS) des questions. Mais certaines personnes sont la cause de ces réflexions en tout genre. On voudrait défaire le passer, le remodeler à notre façon mais on ne peut pas, il faut vivre avec ses erreurs.
Celui qui a dit qu'il ne fallait pas vivre avec des regrets avait soit une vie parfaite, soit un Alzheimer poussé ! Je vis avec des regrets depuis que j'ai l'âge de comprendre ce que c'est. Les erreurs font parti de notre existence et il est très difficile de les oublier du jour au lendemain. En tout cas pour ma part c'est impossible. Alors à certains moments de ma vie, certaines personnes aidant, de vieux souvenirs enfouis refont surface. Ai-je pris la bonne décision ? Est-ce que j'aurais du faire autrement ? Est-ce que c'est vraiment ce que je veux ? Est-ce que ça aurait changé quelque chose ? Pourquoi tu fais ça ?
Alors ? Avez-vous les réponses ? Moi je ne les ai pas et ne les aurais jamais. Tout ce que je sais c'est qu'au final, peut importe ce qui c'est passé, il faut se concentrer sur le présenter pour ne pas reproduire nos erreurs dans le futur.

Pour finir, l'humeur du week-end. Un mélange de bonne humeur et de repos tant désiré toute la semaine. Le repos aide l'esprit à s'apaiser et j'en avais bien besoin ! Mes vieux démons de la réflexion referont surface demain (bien que de toute façon ils ne soient pas vraiment partis ce week-end) mais tant pis ! J'ai appris à vivre avec. Ai-je vraiment le choix de toute façon ?...

samedi 30 janvier 2010

Petite réflexion sur la mort

Alors vous allez tout de suite vous dire « Pfff, encore un truc de dépressif où on va lire que la mort c’est mal et toutes ces conneries » mais non ! Je vais simplement parler de la mort en exprimant mon point de vue sur certaines choses et en analysant mon rapport avec elle.

La première fois que j’ai été confronté à la mort, ce fut pour le décès de mon grand père paternel. Un homme que je voyais finalement peu (les étés seulement) et avec qui j’avais des rapports assez… Distants. Il était assez froid même si je pense qu’il nous aimait. Il était pareil avec ses enfants (si ce n’est pire) et reproduisait ce schéma sur nous. Je ne peux donc pas dire que j’étais proche de lui. Et pourtant, j’ai été bouleversé en apprenant sa mort. Enfin… Ma première réaction a été une envie de rire… Je pense que c’est un mécanisme de défense. Quand on est enfant et que l’on tombe, les adultes disent « bravo ! » en riant pour ne pas qu’on pleur (et ça marche super bien !) et du coup je pense que je fais la même chose quand j’apprends un décès. Dans ma tête je tombe et je ris pour ne pas avoir mal. Heureusement, avec l’âge, le rire est contrôlable, même s’il m’arrive de sourire (j’ai alors l’envie de me gifler tellement que j’ai honte de sourire dans un moment pareil).

Le souci est que du coup j’appréhende qu’on m’annonce un décès car je dois sur-jouer la surprise pour pouvoir contrôler ce rictus infernal ! Les « oh mince ! » et autres exclamations, ponctuent souvent mes réactions pour que le visage suive le côté dramatique de l’expression.

L’autre souci étant « les autres » et quand je dis cela, je parle bien entendu des proches du défunt. C’est très difficile pour moi de leur parler et de les réconforter dans ces moments là. Etant de nature très pudique, je ne dévoile que très rarement mes émotions et lors d’un décès, je me prends un tsunami d’émotions dans la figure et je n’arrive pas à faire face, je me noie ! Je ne peux pas gérer les émotions des autres si je n’arrive déjà pas à gérer les miennes ! Du coup, je reste souvent silencieux, j’attends que les larmes aient fini de couler, je peux éventuellement prêter mon épaule pour faire barrage aux glandes lacrymales. Il est souvent important d’être en contact physique avec la personne qui souffre pour lui montrer qu’elle n’est pas seule. Seules quelques phrases me viennent, qui apportent que très peu de réconfort du fait de leur banalité.

Cela m’amène à parler du contact physique. C’est quelque chose qui, du fait de ma pudeur déjà évoquée, est très difficile pour moi (ça en fait des choses difficiles non ?). J’aurais souvent envie de prendre les gens dans mes bras pour les consoler mais peu de personnes ont le droit de m’inonder de leurs larmes car il faut que je connaisse la personne depuis longtemps et qu’il y ait déjà eu des contacts physiques autres qu’une bise pour dire bonjour ou une poignée de main. Autant dire que les candidats se font rares !

Mais ce n’est pas pour autant que je suis indifférent face à la mort, je ne sais simplement pas gérer émotionnellement cette information. J’ai beaucoup de peine pour les gens, beaucoup d’empathie. Mais je n’arrive pas à les consoler comme je le voudrais !

Pour finir un petit mot sur ma mort. Pour l’instant (peut être du fait de ma jeunesse) je n’en ai pas peur. Je ne crois en rien et cela n’aide pas car je ne peux pas me dire que j’irai au paradis, mais tant pis. Une fois mort, je deviendrai un petit tas de cendres et plus rien ne se passera. J’espère juste que j’aurai marqué quelques esprits pour que mon existence n’ai pas été vaine. Je n’attends pas grand-chose de la vie. Seulement un peu de confort et de joie. La mort n’est qu’une étape (la dernière) et même si je ne suis pas pressé d’y être, je sais que je n’ai pas le choix.